Approvisionnement

Une solution durable

 BIOSYLVA est un acteur industriel français qui fabrique des granulés de bois à partir de deux types de matières premières :

  • les résidus de la forêt (60%) et
  • les déchets de scierie (40%)

L’ensemble de ces matières premières est d’origine locale (moins de 100km)

 La récolte de bois ne dépasse jamais la capacité de renouvellement des forêts, ainsi le bois est une matière première renouvelable à 100% à travers la transformation des troncs pour obtenir du bois de construction ou du bois de mobilier. Les scieries produisent de la sciure et des copeaux, des déchets idéaux pour la fabrication de granulés de bois.

 BIOSYLVA utilise également des arbres abattus de qualité insuffisante pour la construction (petits diamètres ou arbres malades (scolyte…) ou bois tarés (pourriture, gélivure, …) et en aucun cas des bois qui pourraient être utilisés pour la construction beaucoup mieux valorisés dans les scieries.

 L’approvisionnement en rondins de bois provient uniquement de trois fournisseurs, l’ONF, la coopérative forestière UNISYLVA (80% des volumes) et une société de négoce contrôlée par la coopérative forestière UNISYLVA. Ces trois fournisseurs sont certifiés PEFC et UNISYVA bénéficie également de la certification ISO14000. D’un point de vue contractuel, nos fournisseurs en rondins de bois s’engagent à nous fournir un minimum de 60% de rondins certifiés PEFC avec un objectif de 80%. Les bois non certifiés sont issus de forêts gérées durablement. PEFC certifie la gestion durable des forêts et rassemble autour d’une vision multifonctionnelle et équilibrée de la forêt.

 Ces arbres de qualité insuffisantes à la construction utilisés par BIOSYLVA sont récoltés dans le cadre d’une gestion durable des forêts permettant de palier un retard de régénération des forêts dans le Centre et en Bourgogne. Cette régénération passe par une éclaircie des taillis sous futaie :

  • Classe de diamètre des bois utilisés 
    • Bois Industrie non utilisable en Bois Œuvre. Diamètre 8-25 cm pour 95% et pour le solde gros bois tarés.

 

  • Classement d’origine par type de peuplement
    • 10% taillis simples
    • 70% taillis sous futaie
    • 20% futaie

 

  • Description (ratio en volume) :
    • 30% de bois issus des houppiers ou surbilles résineuses
    • 70% de bois issus des taillis

 

  • Classement par type de coupe
    • 10% de coupe de régénération
    • 10% de coupe de taillis
    • 80% de coupes d’amélioration

 Ces actions sylvicoles permettent aux arbres destinés au bois d’œuvre de croitre, de se développer tout en conservant leur qualité. Une forêt bien gérée et en croissance capte davantage de carbone.

 BIOSYLVA emploie 35 personnes et compte plus de 100 emplois indirects (75 bucherons, 8 débardeurs, 10 transporteurs, 10 ouvriers sylviculteurs, 6 techniciens)

 

 

Note d'UNISYLVA sur l'approvisionnement BIOSYLVA

BIOSYLVA est dimensionnée pour produire 100,000 tonnes de granulés de bois par an. Environ 40% de l’approvisionnement se fait en connexes de scierie et 60% en rondins de bois, ce qui correspond à 60,000 tonnes de connexes et 90,000 tonnes de bois d’industrie respectivement.

L’approvisionnement de BIOSYLVA en rondins concerne uniquement des bois de type Bois d’Industrie et en aucun cas du Bois d’Œuvre, il n’y a donc pas de concurrence avec le Bois Oeuvre. Concernant le Bois Industrie, il n’y a aucune concurrence à la ressource car l’approvisionnement se fait à partir d’une nouvelle mobilisation réalisée par UNISYLVA, coopérative forestière certifiée PEFC ( certificat de gestion durable des forêts), qui vise à rattraper une activité sylvicole en retard.
L’approvisionnement en connexes est géré en direct par BIOSYLVA alors que l’approvisionnement en rondins est géré par l'ONF et  par UNISYLVA, le solde sur le marché du négoce (autres coopératives, exploitants forestiers) via une société contrôlée par UNISYLVA

Le combustible utilisé pour le générateur à air chaud provient essentiellement de l’écorçage des rondins (12% de matière entrante). Le volume d’écorces en résultant permet à l’installation d’être autosuffisante pour ses besoins en combustible.

Il y a un retard de régénération des chênaies privées dans le Centre et la Bourgogne de l’ordre de 4500-5000 ha/an cumulés depuis 30 ans. Ce retard est préjudiciable au bon équilibre des âges en forêts qui sont de ce fait fragilisées. La régénération des chênaies passe dans un premier temps par une éclaircie des taillis sous futaie, chaque hectare éclairci libérant 25 tonnes sèches de Bois d’Industrie. Progressivement les semis de chênes issus des vieux arbres s’installent. Leur mise en lumière devenue nécessaire est réalisée par la coupe des bois restant libérant à nouveau 40 tonnes séches de Bois d’industrie pour chaque hectare ainsi régénéré. Ces régénérations sont réalisées par ilots dans des forêts gérées durablement. Lorsque les effets néfastes du réchauffement climatique demandent un changement d’essence, comme par exemple le passage de chêne pédonculé en chêne sessile plus résistant à la sécheresse, cela se fait par coupe claire et plantation.

Il y a un manque structurel de débouché en Bois d’industrie feuillu dans le centre et en Bourgogne. Le positionnement de BIOSYLVA permet d’optimiser le transport en circuit court sur 100Km à la ronde.
UNISYLVA dispose de 120,000 ha de forêts en gestion sur ce rayon dont 25,000 ha en retard de régénération, soit un potentiel d’environ 1.6 million de tonnes séches de bois pour du BI


Le plan d’approvisionnement de l’usine permet de réaliser les tableaux de régénération nécessaires/indispensables au bon équilibre de la forêt sur 80,000 ha de forêts en gestion. Il reste donc une réserve encore disponible si nécessaire soit au développement de BIOSYLVA soit à de nouvelles industries. L’objectif est de mieux gérer les forêts actuellement sous gestion en régénérant et en éclaircissant les taillis.

L’approvisionnement de l’usine dans un faible rayon (100km) permet l’emploi de camions grumiers qui livrent directement de la forêt à l’usine.

L’ensemble des bois sont issus de forêts gérées durablement sous la chaine de contrôle PEFC, UNISYLVA bénéficiant également de la certification ISO 9000.

L’implantation de BIOSYLVA apparait donc comme une solution durable au sens de
1) La nécessaire régénération des forêts feuillues dans l’espace territorial pour une meilleure adaptation au changement climatique ;
2) La dynamique vertueuse sur le cycle carbone : Impact positif sur les jeune pousses : les forêts rajeunies captent davantage de CO2 que les vieilles forêts dont sont issus les bois consommés. On procède d’une part par éclaircie qui développe la croissance courante et d’autre part par régénération qui sur 100 ans redynamise la croissance courante et la captation de CO2
3) La production d’énergies renouvelables
4) Les méthodes d’exploitation emploient des techniques respectueuses de l’environnement : création de cloisonnement de débardage en forêt, porteurs munis de tracks de marais afin de limiter l’impact sur les sols
5) Social :
a. 35 emplois directs
b. prés de 100 emplois indirects locaux local non délocalisables,
6) Ce type de chauffage est considéré comme l’un des plus économiques et un des moins émetteurs de CO2 pour sa fabrication de la forêt au consommateur. Le CO2 émis à la combustion du granulés est recapté par une forêt jeune qui pousse plus vite et capte plus de CO2. C’est une énergie durable.

 

Typologie de l’approvisionnement :

Connexes de scieries, 40 % du volume : un arbre transformé en scierie produit en moyenne 50% de sciage et 50% de connexes telles que la sciure et les plaquettes

Bois d’industrie, 60% du volume : section d’arbres non valorisable en scierie : bois de petit diamètre ou bois tarés ( pourriture, gélivure, …..)

• Ratio Feuillus/résineux ; % des essences principales
- 80% feuillus, 20% résineux, toutes essences locales, toutes les espèces feuillus « charme, chêne, tremble, boulot, peuplier, châtaigner » pour l’essentiel et douglas- épicéa - pin pour le résineux
• Classe de diamètre des bois utilisés (histogramme par classe de diamètre des bois ronds)
- Bois Industrie non utilisable en Bois Œuvre. Diamètre 8-25 cm pour 95% et pour le solde gros bois tarés.
• Classement d’origine par type de peuplement
- 10% taillis simples
- 80% taillis sous futaie
- 20% futaie
• Description (ratio en volume) :
30% de bois issus des houppiers ou surbilles résineuses
70% de bois issus des taillis
• Classement par type de coupe
- 10% de coupe de régénération
- 10% de coupe de taillis
- 80% de coupes d’amélioration
• Transport : histogramme de répartition en volume selon km


• Départements concernés par l’approvisionnement de l’usine :
o Pour 90% : Cher, Nièvre, Yonne, Loiret
o Pour 10% : Indre – Allier- Loir et Cher
• Schéma d’approvisionnement : % flux direct, passage plateforme, passage aire de dépôt…
- 100% flux directs. Le débardage se fait sur les places de dépôt en forêt. Les livraisons se font des places de dépôt à l’usine.
• Gestion des stocks tampon
- Le stock tampon se fait entre les aires de dépôts en forêt et la plateforme de stockage de l’usine.
- Le séchage se fait sur coupe et bord de route. Le transport et la valorisation de bois sec permet d’optimiser l’énergie consommée tant au niveau du transport que pour les besoins de séchage dans l’usine.

Concurrence d’usages, mobilisation de bois supplémentaires…. :
- Les chantiers approvisionnant l’usine ont-ils permis la valorisation/commercialisation de bois d’œuvre, Bois industrie/bois bûches supplémentaires (volumes concernés…).
- Aucune, les bois livrés à l’usine sont issus de travaux sylvicoles en retard non effectués en forêt faute de débouchés. On citera notamment les fermetures de Lambiote a Prémery (58) et MREAL-METSALITTO (500,000 tonnes de débouché disparu du jour au lendemain, de consommation) respectivement disparus il y a 30 ans et 10 ans.
- Unisylva a-t-elle diminuée sa commercialisation de BI au profit de l’usine de granulation ?
- UNISYLVA n’a pas baissé ses approvisionnements à ses clients industriels de la trituration depuis qu’elle a en charge l’approvisionnement de l’usine de granulation.
-
Gestion et amélioration des peuplements forestiers :
Provenance par parcelles dotées de documents de gestion (PSG , RTG) et de certification forestière (PEFC)
o 90% en 2018
o 84% en 2019
- Part du volume située sur des parcelles gérées par la coopérative (à long terme)(par opposition à des coupes liées à un achat ponctuel de bois sans gestion de la coopérative) :
o 94% en 2018
o 92 % en 2019

- Comment est assuré la régénération des forêts
o 82 % régénération naturelle suite aux glandées de chênes
o 28% régénération artificielle par plantation
- Comment ces opérations contribuent elles à l’amélioration des peuplements :
o conversion de taillis sous futaie en futaie irrégulière par bouquet – parquet
o plantation d’essences adaptées au réchauffement climatique sur les sols séchant type argilo-sableux ( chêne sessile – pin – cèdre)
Descriptif des Pratiques visant à protéger les sols
Pratique de cloisonnements permanents ( passage) dédiés au débardage en forêt
Utilisation de porteurs de débardage à 8 roues larges basses pression ( 300 gr/cm2)
En hiver, utilisation de chenilles de marais à très basse pression.

Economie, emplois en forêt
- Création d’emploi indirects non delocalisables
o Bucherons : 75
o Conducteur d’engins de débardage : 8
o Conducteur de camions : 10
o Technicien forestier : 6
- Investissements en amont :
o Equipement en forêt : place de stockage ( 5 à 10 par an)
o Création de pistes forestières ( 10 à 20 km par an )
o Achat de matériel forestiers ( 1 porteur par an – 2 camions par an)